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Blog "La parole du Festival"
Stefan Sagmeister : le bonheur des mots
Le jeudi, 26 mars 2015
The Happy Show. du 28 Novembre 2013 au 9 Mars 2014. La Gaîté lyrique Paris
A la recherche du bonheur, les travaux graphiques, photographiques et vidéos de Stefan Sagmeister
Stefan Sagmeister tient un journal depuis son enfance, il a la passion des lettres, des mots, des phrases et des listes de choses à faire. Il puise dans ses expériences et sensations personnelles pour nourrir ses travaux. Pour lui, le message passe toujours mieux quand on y a mis du sien. Tel un journal de bord qui se déploie, l’exposition est une plongée dans son graphisme autant que dans ses préoccupations. Plus que jamais en quête de son propre bonheur, il nous parle et il nous écrit, à travers des vidéos dans lesquelles il intervient parfois et des séries de photographies qui ont immortalisés ses typographies. « Ces maximes illustrent l’idée que si tu arrives à savoir ce que tu veux dans la vie et si tu vis selon tes désirs, tu pourras augmenter ton bien-être », explique leur auteur.

Le dimanche, 22 mars 2015
Jacques VILLEGLE, Jef AEROSOL, Jérôme MESNAGER, MISS. TIC, NASTY, CHANOIR, SPACE INVADER, SPEEDY GRAPHITO, MOSKO & ASSOCIES...
50 œuvres de 50 artistes, plus habitués aux murs de Paris qu'aux établissements bancaires, squattent les murs du Crédit Municipal de Paris à partir du 1er avril 2015 pour fêter les 50 ans de l'art urbain à Paris !
Dans la continuité des expositions qu'il organise depuis 2011, le Crédit Municipal de Paris a choisi cette fois-ci de rendre hommage à l'art urbain, un art généreux, souvent éphémère, offert à l'imagination et à la réflexion des passants, quelles que soient leurs origines sociales ou culturelles. Un art dont les valeurs font écho à celles de l'établissement parisien ouvert à tous depuis 1637.
L'exposition présente un panorama de productions de 50 artistes français, à la fois œuvres d'ateliers et photographies des créations in situ, des années 1960 à nos jours. Elles sont le témoignage du foisonnement des techniques, des styles, des supports, des idées et des messages propres à l'art urbain apposés sur les murs d'une ville d'inspiration, Paris.
« Sur les murs » est une exposition du Crédit Municipal de Paris créée en association avec Bob Jeudy, président de l'association Le M.U.R. (Association Modulable, Urbain, Réactif).
Informations pratiques :
A la Galerie du Crédit Municipal de Paris
55 rue des Francs-Bourgeois 75004 Paris
Entrée gratuite
Du 1er avril 2015 au 13 juin 2015.
Du lundi au vendredi de 9h à 18h, jeudi jusqu'à 19h et samedi de 9h à 17h.
Vernissage, mardi 31 mars de 18h à 21h avec DJ STION, et les performances de KATRE et POPAY.
Les idées lumineuses de Jenny Holzer
Le mardi, 17 mars 2015
Jenny Holzer Louvre Paris 2009
Jenny Holzer, née en 1950 à Gallipolis en Ohio, est une artiste conceptuelle américaine qui fait ses études d'art dans diverses écoles au cours des années 1970. Elle participe de cette génération d'artistes qui remettent en cause tant l'espace des galeries et des musées que le rôle de l'artiste subjectif et individualiste. Elle fit partie dans les années 1970 du groupe Colab . Pour elle l'art doit être non seulement dans la rue, mais doit utiliser les moyens de communication les plus visibles, afin d'être perçu par le plus grand nombre, et par des publics différenciés. Jenny Holzer qui vit et travaille à New York est héritière de toute la génération imprégnée de la culture des médias, de la télévision et de la publicité.
Au début des années 1980, elle s'intéresse au graffiti et fait peindre à la bombe ses slogans par Lady Pink.
Dans les années 1990 et 2000, elle réalise d'immenses projections lumineuses de ses brefs textes écrits sur les murs de Rio de Janeiro (1999), de Venise (1999), d'Oslo (2000), de Berlin (2001).
San Diego 2007
Joël Ducorroy : Tout plaquer !
Le dimanche, 15 mars 2015
"Le proverbe nous apprend que l‘habit ne fait pas le moine. Chez les artistes cette maxime ne se vérifie pas toujours. Chez Joël Ducorroy, c’est une évidence. Ni peintre, ni sculpteur, l'artiste ne plonge pas ses mains dans la peinture, ne provoque pas les foules dans des happenings effrénés. Joël Ducorroy, si je puis dire, va au bureau. Ceci n’est nullement une moquerie, car l’artiste revendique parfaitement cette situation. Et pour ce faire, le costume-cravate est de rigueur. Une fois cette apparence établie, il reste l’œuvre. Joël Ducorroy aime à se présenter comme
« artiste plaqueticien », depuis qu’une rencontre avec Serge Gainsbourg lui donna envie d’écrire des mots et des phrases sur des plaques minéralogiques Cet Euréka marqua le début d’une œuvre dont la perspective est infinie.
Ces plaques minéralogiques sont devenues à la fois le mode de désignation de tous les aspects de l’œuvre et l’oeuvre elle-même.
« Reproduction d’une œuvre » est une plaque minéralogique désignant son objet et devenant œuvre. « Signature », « Gravure », « Palette » et c…
Tout y passe. Et lorsque Joël Ducorroy propose, toujours sur le même mode « Tableau de famille reçu en héritage », je rêve de voir cette œuvre, dans trente ans… transmise en héritage. Le temps aura fait l’œuvre du second degré au premier degré !Je garde le souvenir de sa participation à l'exposition "Humanité collective" au Domaine de Chamarande, dans l'Essonne, en 2001, où le commissaire de l'exposition lui proposa d'investir la bibliothèque du château.
- Joel Ducorroy Domaine de Chamarande 2001
Prenant l'argument au pied de la lettre, l'artiste habita ce lieu avec une singulière bibliothèque "plaquettée".
Voilà. Joël Ducorroy n'est pas au bout de ses peines. La tâche est immense. Et si l'artiste vous dit qu'il veut tout plaquer, prenez le au premier degré. "
Chroniques du chapeau Noir
Joël Ducorroy dans l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain
Exposition Joël Ducorroy au musée de Soissons
Vernissage le 13 mars 2015 à partir de 18h
Visible jusqu'au 31 mai 2015
Jean-Paul Albinet : Slogans collection
Le mardi, 10 mars 2015
Jean-Paul Albinet : What else ?
Untel et après..
En s'attelant à la tâche ardue de collectionner depuis 1988 les slogans publicitaires lus dans les magazines, vus à la télévision ou remarqués sur les affiches urbaines, Jean-Paul Albinet ne renie pas ses origines. Car si cette démarche s'inscrit dans la lignée de son parcours artistique, ayant pour finalité la conservation «d'une dose de quotidien », elle prolonge celle entreprise dans un collectif qui appartient désormais à l'Histoire. Le groupe Untel fut, en effet, un collectif d'artistes créé en 1975 à Paris par Jean-Paul Albinet, Philippe Cazal et Alain Snyers. Ces copains étudiants d’écoles d’art ont eu pour objectif pendant cinq ans d’aborder « La vie quotidienne en milieu urbain ». Par tous moyens (création d’objets, installations, interventions), ces artistes se sont employés à proposer un regard critique sur les éléments constitutifs de la société urbaine de consommation.
« Slogans collection »
C'est dire si « Slogans collection » qui regroupe actuellement environ quatre mille slogans issus du sport, de la mode, de l'économie, ou du tourisme (sans nom de marque ni référence précise à un produit) porte la griffe de cette préoccupation initiale. Ces slogans sont simplement classés par année pour composer actuellement vingt six ensembles comprenant chacun, suivant le millésime entre cinq et dix huit stèles. Toutes les années collectionnées sont caractérisées graphiquement par un fonds photographique imprimé d'aspect marbre, ou chacune a sa couleur spécifique allant du rouge au vert, du bleu au gris, etc. Les textes des slogans apparaissent eux toujours découpés sur un fond couleur or.
On sait combien Jean-Paul Albinet a abordé de front l'étendard de la mondialisation : le code-barre avec lequel il a joué pour mieux nous montrer comment ce petit symbole technique tellement banal dans notre quotidien, révèle et désigne l'uniformisation des échanges et l'emprise de la société marchande sur toute la planète. La collection des slogans publicitaires participe donc de cette même volonté de mettre à jour cette domination de la culture mercantile sur nos vies.
Au-delà du propos initial, il y a, me semble-t-il, dans cette action de longue haleine, la tentative de quelque chose qui relève de la performance à la manière d'un Roman Opalka et son long périple dans l'incrémentation des nombres sur ses toiles. Et comme nous sommes ici dans le décor d'une bibliothèque, comment ne pas évoquer la constance infinie du moine scribe qui, année après année, dans le scriptorium de son monastère, préservait la mémoire du monde ?
Jean-Paul Albinet n'a pas choisi une présentation numérique de cette littérature de notre quotidien. Il a voulu, avec cette présentation formelle, nous donner le sentiment que cette mémoire publicitaire devait s'inscrire dans le marbre, singulier privilège pour des formules le plus souvent envolées au fil des jours. Il reste que si ces tables de la loi publicitaires devaient survivre à notre civilisation, les éventuels défricheurs de ces textes formant un bout à bout énigmatique risquent de s'interroger avec perplexité sur les commandements auxquels nous étions assujettis.
Claude Guibert Chroniques du chapeau noir
http://imago.blog.lemonde.fr/2014/07/21/jean-paul-albinet-what-else/
Jean-Paul Albinet dans l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain
Philippe Cazal : la parole au pied du mur
Le lundi, 02 mars 2015
Midi-Pyrénées - Philippe Cazal - Les limites insaisissables - 2002 - Université de Montpellier II
Traitement de la façade du bâtiment en lettres adhésives (3,60 x 54,50 m).
La halle de mécatronique est un laboratoire de recherche de l'Université des sciences et techniques du Languedoc. Le bâtiment présente une façade de 60 m de long dont le traitement artistique est apparu une nécessité, dans le but de situer et de signaler ce bâtiment au moyen d'une signalétique forte.
Après des études à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Philippe Cazal réalise des assemblages d'objets en résonance avec les symptômes de la société. Ses principaux sujets d’inspirations sont la ville, le social, l’économie, le politique, le poétique et aussi la position de l’artiste contemporain.
Membre d'Untel de 1975 à 1980, il présente avec le groupe Vie Quotidienne, un environnement de type « Grand Magasin » au Musée d’art moderne de la Ville de Paris (Biennale de Paris, 1977). Dès 1984, il se présente comme un « Artiste publicitaire », transforme son nom en logo (via l'agence parisienne Minium) et développe son « image de marque » en détournant les codes de l’univers du marketing et de la publicité.
Philippe Cazal dans l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain
Pierre Fraenkel dans de beaux draps
Le mercredi, 18 février 2015

« Les mots menthe », « Sois débrouille Art », « La chose fée du bien » : ces jeux de mots et expressions détournées sont la marque de fabrique du street artist mulhousien Pierre Fraenkel. On peut les découvrir un beau matin sur un panneau d'affichage, sur le pas de sa porte ou sur une banderole accrochée à un pont, un moyen pour l'artiste d'inscrire ses mots dans l'espace public. Il vient de lancer une opération de grande envergure, baptisé Dans de beaux draps, qui nécessite des volontaires sur Mulhouse et ses alentours. But du jeu ? Afficher une de ses banderoles, écrite en concertation avec l'habitant, le 20 mars 2015, jour du Printemps. Plus le nombre de participants est élevé, plus le challenge et le rendu seront intéressants. Et pour cela, Pierre Fraenkel a besoin de beaucoup de draps et tissus « de tous genres : beaux, moches, neufs, usés » pour réaliser ses banderoles.
Monica Bonvicini, la course en tête
Le jeudi, 12 février 2015
Monica Bonvicini artiste italienne, a créé cette immense pièce pour les Jeux olympiques de 2012 à Londres. L'oeuvre a une surface miroir pendant la journée mais la nuit, elle devient transparente et est éclairée de l'intérieur par des LED.
Dans ce document images fournies par l'Olympic Delivery Authority, 'installation de "RUN" de la sculpture de l'artiste Monica Bonvicini sur la place de la Handball Arena de Londres 2012 au Parc olympique le 12 Janvier 2012 à Londres, en Angleterre. (Photo par l'Olympic Delivery Authority via Getty Images)