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Blog "La parole du Festival"
Le dimanche, 08 novembre 2015
Après LA BOÎTE UNTEL puis LE SAC UNTEL et son succès à la FIAC en 2013, mfc-michèle didier demande au groupe UNTEL de réactiver sa performance Touriste de 1978. Cette dernière consistait, pour les trois membres du groupe UNTEL, à déambuler dans les rues d’une ville pour se faire prendre en photo en duo par un passant, cette action étant simultanément documentée par le troisième compère. Ils étaient chacun affublés d’un costume «Touriste», un ensemble veste-pantalon de peintre en bâtiment blanc et tee-shirt, l’ensemble sérigraphié et badgé du mot touriste. Les trois costumes d’époque seront les pièces maîtresses de l’exposition.
UNTEL est un groupe d’artistes constitué de Jean-Paul Albinet, de Philippe Cazal et d’Alain Snyers (remplacé en 1978 par Wilfrid Rouff). Son existence brève mais passionnée, de 1975 à 1980, a donné vie à de nombreuses actions dans l’espace public, notamment la reconstitution au Grand Palais du Déjeuner sur l’herbe d’après Manet à l’occasion du Salon des artistes français (1975); Fashion Show, défilé de mode simulé dans la Grande Galerie du Louvre en tenue de Touriste (1978) et de nombreuses interventions polémiques dans plusieurs villes en France.
Le dénominateur commun de ces actions est l’investigation du quotidien – investigation sociale et politique – à des fins critiques, imprégnée des idées contestataires issues de mai 68 et de la pensée situationniste.
Galerie: mfc-michèle didier |
Exposition du 20 novembre 2015 au 16 janvier 2016
Vernissage le jeudi 19 novembre 2015
Radoslaw Nowakowski : l'architecture de mots
Le mardi, 27 octobre 2015
Radek Nowakowsk
"J'ai étudié l'architecture, mais je ne construis pas des maisons, je construis des livres : je les imagine, écris, traduis, dessine, édite, imprime, relie... Je les construis avec la conscience que les mots signifient, sonnent, que chaque lettre est d'abord une image et n'a jamais cessé d'être une image. La signification des paroles peut dépendre de la manière dont elles sont prononcés – le sens des mots peut dépendre aussi de la manière dont ils sont écrits ou imprimés."
Radek Nowakowski
Radek Nowakowsk
Radoslaw Nowakowski (né en 1955) écrivain, voyageur, traducteur, musicien
Auteur de plusieurs travaux personnels (Kartkograficzny traité, Queue Elephant, Hasa Rapasa et cycles: Indescribably monde et la Chronique secret Sabina) et de 10 mètres de la rue Sienkiewicz à Kielce. La plupart de ses livres sont écrits en trois langues: polonais, anglais et l'espéranto. Ses livres ont été présentés à des expositions dans plusieurs pays sont également présents dans les collections de nombreuses bibliothèques prestigieuses dans le monde. Il est l'auteur du roman hypertexte fin du monde selon Emeric (Ha! Art Corporation, Cracovie 2005).
Source: Wela, correspondante en Pologne du Festival La Parole est d'Art
Isabelle Jobard : pour une poétique culturelle de la ville
Le lundi, 12 octobre 2015
Isabelle Jobard
Artiste autodidacte, enseignante, comédienne, puis scénographe, se consacre à son art depuis bientôt 30 ans, en développant un travail plastique personnel, singulier et vivant.
De 1980 à 1990, alterne l’enseignement, la création en Cie (théâtre d’objet), et débute une activité de scénographe au Musée d’Archéologie de Lons-le-Saunier. Dessine depuis toujours et use ses crayons de couleurs en proposant des travaux d’illustrations (édition et expo). Après une longue période (années 1990) consacrée à l’objet en association avec Véronique Bretin, architecte (Toutunpoème, collection d’objets singuliers pour la maison diffusée internationalement), reprend en 2000 son parcours de plasticienne en solo.
En 2005, reçoit le soutien de la Drac Franche-comté avec une aide à la création, pour l’exposition « rimages-mirages » ( installation et images).
« Inscrivant sa démarche dans la continuité des Nouveaux Réalistes, son travail artistique élabore une poétique libre des objets du quotidien. Son regard s’attache à l’expression de leur plastique et à la polysémie de leur sens pour créer des « mises en jeu » scénographiques. La poésie se lie à l’humour dans des installations qui interrogent et se jouent du vécu humain comme d’une pièce de théâtre. Multipliant les ateliers avec le public dans le cadre des classes à PAC (Projet Artistique et Culturel) et laissant certaines de ses oeuvres à l’intervention des passants, l’artiste souhaite ouvrir les sens de chacun à sa perception plastique des choses. Intimiste et ludique, Isabelle Jobard fait partie de ces artistes qui conçoivent l’œuvre artistique par l’échange humain qui en résulte. »
Extrait du dossier de presse du pavé dans la mare, centre d’art contemporain à Besançon.
Festival La parole est d'Art : la parole ne s'use que si l'on ne s'en sert pas
Le jeudi, 08 octobre 2015
Il y a tout juste un an le projet du festival La parole est d'Art faisait son apparition publique afin de promouvoir l'expression d'une parole sur l'art à travers toutes ses composantes. Artistes, agents de médiation, journalistes, curators, bloggeurs, conservateurs, galeristes, collectionneurs, enseignants, tous participent à ce discours éclaté en expressions multiples et cependant attaché à une même préoccupation : contribuer à l'épanouissement de l'art de leur temps dans un esprit de liberté.
Force est de constater que cette parole sur l'art subit des assauts multiples : nombreuses fermetures de centres d'art, destructions ou détériorations d'œuvres d'artistes dans l'espace public, attaques outrancières sur certains médias au sujet de l'art de notre temps.
Les tentatives se multiplient dans le domaine de l'art contemporain pour remettre en question ce qui fait la nature même de cette parole : l'ouverture d'esprit, la remise en cause des tabous, des interdits, bref la capacité de concevoir une pensée libératrice. Cette parole sur l'art, dans toutes ses composantes, constitue finalement un marqueur social et les tentatives pour la disqualifier voire la réduire sont autant d'atteintes à la création. La parole sur l'art, comme l'art, a besoin de cet oxygène : la liberté.
Le projet du festival La parole est d'Art souhaite affirmer, dans ce contexte difficile, la raison d'être de ces paroles multiples qui sont parties prenantes de cet exercice de liberté.
Aussi, tous ceux pour qui cet espace représente une impérieuse nécessité peuvent manifester leur propre parole en s'exprimant sur tous les aspects de cette parole sur l'art : témoignages sur le atteintes à cette parole, manquements à cette liberté dont ils ont pû avoir connaissance ou être touchés, suggestions sur les modalités possibles de cette expression.C'est une chaîne de liberté qui peut naître de vos apports, soit en le adressant sur la page contact du site du Festival,
http://pantalaskas.e-monsite.com/contact/demande-de-renseignements.html
soit en les exprimant spontanément sur la page Facebook du site et en le relayant sur les réseaux sociaux :
https://www.facebook.com/Festival-La-parole-est-dArt-847869151891318/timeline/
Avant même que soit possible concrètement la réalisation de ce festival, c'est l'expression elle même qui peut créer cet espace de liberté : la parole ne s'use que si l'on ne s'en sert pas
Claude Guibert
Stanislawa Zacharko-Lagowska : les mots à la trace
Le mardi, 07 juillet 2015
Cycle de photographies « Oeuvre de Dieu ! »
Cycle de photographies « Oeuvre de Dieu ! » de Stanislawa Zacharko a été réalisé d'une manière très spécifique. En 2011 pendant son séjour a Lvov en Ukraine en se promenant dans la ville artiste a aperçu un tract dont elle ne comprenait pas le contenu. Elle a été intriguée par deux mots agrandi fortement sur un fond rouge et blanc : БОЖΑ CПРΑΒΑ! (« Oeuvre de Dieu ! »). Pas très loin de sa découverte elle a trouvée un autre, un peu plus loin des autres. Elle les a suivi ...
Stanislawa Zacharko-Lagowska
artiste photographe, historienne d’art.
Née en 1958 a Przemysl. 1977-85
Etudes Supérieures à l’Université Jagellonne, Cracovie – histoire d’art, 2003/4 Etudes Supérieures «Gestion de la culture» à l'Institut des affaires publiques à l'Université Jagellonne.
Travaille en tant que de la galerie BWA à Kielce en Pologne, critique d’art, curateur de nombreuses expositions. Travail artistique : crée formes spatiales d'osier, mis en œuvre dans le plein air en Pologne et en Ukraine, les peintures, la photographie artistique. Membre de l'Association Nationale de Créateurs en Osier, l'Association Polonaise des Photographes d'Art, Association des Historiens de l'Art. Nombreuses expositions en Pologne et Ukraine.
Autant artiste photographe elle est fascinée par des enseignes, affiches, dépliants fixes
aux parois, des inscriptions, des graffitis.
« Ce sont des annonces, des messages envoyés par quelqu'un qui espère que les autres vont les lire, et comprendre d'une manière l'expéditeur veut être compris. Mais la rue et sa langue est une création en constante évolution, sans cesse en évolution : les signes et les annonces disparaissent laissant vides, espaces vides si facilement sombrer dans l'oubli. Affiches sont couverts par d'autres affiches, dépliants sont arrachées, de nouveaux mots, des taches de peinture et de projections ajouté à inscriptions graffiti.
Très souvent, les accidents et la destruction transforment les anciens messages en nouvelles : des mots simples, parties de visages, des signes mystérieux créent ambiguë, parfois des commentaires moqueur. La matière dégradée, couleurs délavées, structures de désintégration créent des images émanant beauté et l'harmonie d'une œuvre. Parties de textes et contextes aléatoires créent de nouveaux slogans. Privés de l'environnement de la rue par l'acte de la photographie, encadrée d'une manière spéciale, ils créent une nouvelle qualité dans la communication ; mis en un espace et juxtaposés qu'ils reçoivent le commentaire d'un auteur.
Article transmis par la correspondante pur la Pologne du Festival La parole est d'Art : WELA
Isabelle Jobard : les grands mots
Le lundi, 29 juin 2015
"Les grands mots" image collectif "va et vient" Musée des beaux arts de Lons le Saunier 2007
Est-on dans un livre, un hall, un musée, un cerveau, un code, une mémoire, un programme, un projet ?
Isabelle Jobard
Artiste autodidacte, enseignante, comédienne, puis scénographe, se consacre à son art depuis bientôt 30 ans, en développant un travail plastique personnel, singulier et vivant.
De 1980 à 1990, alterne l’enseignement, la création en Cie (théâtre d’objet), et débute une activité de scénographe au Musée d’Archéologie de Lons-le-Saunier. Dessine depuis toujours et use ses crayons de couleurs en proposant des travaux d’illustrations (édition et expo). Après une longue période (années 1990) consacrée à l’objet en association avec Véronique Bretin, architecte (Toutunpoème, collection d’objets singuliers pour la maison diffusée internationalement), reprend en 2000 son parcours de plasticienne en solo.
En 2005, reçoit le soutien de la Drac Franche-comté avec une aide à la création, pour l’exposition « rimages-mirages » ( installation et images).
« Inscrivant sa démarche dans la continuité des Nouveaux Réalistes, son travail artistique élabore une poétique libre des objets du quotidien. Son regard s’attache à l’expression de leur plastique et à la polysémie de leur sens pour créer des « mises en jeu » scénographiques. La poésie se lie à l’humour dans des installations qui interrogent et se jouent du vécu humain comme d’une pièce de théâtre. Multipliant les ateliers avec le public dans le cadre des classes à PAC (Projet Artistique et Culturel) et laissant certaines de ses oeuvres à l’intervention des passants, l’artiste souhaite ouvrir les sens de chacun à sa perception plastique des choses. Intimiste et ludique, Isabelle Jobard fait partie de ces artistes qui conçoivent l’œuvre artistique par l’échange humain qui en résulte. »
Extrait du dossier de presse du pavé dans la mare, centre d’art contemporain à Besançon.
Sam Dougados : les mots au fil de l'eau
Le mardi, 23 juin 2015
Aujourd’hui Sam Dougados focalise son travail sur une forme d’art relativement peu connue et répandue : le land art et l’art environnemental. Il réalise des fresques à l’aide unique d’un râteau sur la plage. Cette discipline du land art qu’il aime appeler « beach art » en comparaison au street art par sa nature impulsive, gratuite et son appropriation d’un lieu commun « la plage » qu’il affectionne particulièrement. Ce lieu lui permet de s’exprimer sur un immense espace qu’aucun autre médium n’est capable de fournir. Ces performances en pleine nature (il en réalisa également sous d’autres formes) n’ont pas de cadre, pas de limite mis à part celle du temps. Ses œuvres éphémères ne durent que quelques heures, le temps d’une marée qui lui laisse pour le lendemain « une toile » vierge. Ce travail éphémère permet de transformer pendant un court moment, un espace commun et connu et d’y apporter un nouveau regard, une réflexion pour ceux qui veulent regarder plus loin que leur serviette. C’est aussi un moment riche en émotions pour l’artiste, lorsqu’il commence à tracer ses fresques de plusieurs centaines de m² sur cet immense espace vierge. Un corps à corps avec la nature s’installe. La lumière n’est jamais la même, le sable bouge, le son des vagues, l’odeur des embruns et les goûts iodés de l’océan apportent une autre dimension à ce processus de création!
Ce travail est double car avant que la marée n’efface ses fresques, il les photographie sous plusieurs angles, essayant de capter des instants particuliers où les baigneurs, les enfants s’approprient son travail pour en donner un nouveau sens et l’artiste après un passage sur ordinateur de ses clichés, les imprime sur aluminium brossé pour la texture et la luminosité particulière qui s’en dégage. Une histoire s’installe alors, cette fresque se transforme, une atmosphère poétique se fixe sur cette nouvelle image pour créer une deuxième œuvre, pérenne cette fois.
Toujours dans l’univers de l’art environnemental et du Land-Arts Sam conçoit des installations avec et dans la nature. Ce qui l’intéresse dans ce travail, est de mettre en relation l’art et l’environnement, que ce dernier prenne part à ses œuvres. Comme notamment avec l’œuvre «I NEED», installée sur l’étang du château d’Arsac, qui dialogue avec l’élément (l’eau et son reflet) pour pouvoir exister. Dans son enrichissement personnel, Sam aime le partage et il essaie de multiplier les performances avec d’autres artistes de différents univers comme il a pu le faire avec des musiciens ou des peintres. (source : site de l'artiste)
Régis Crozat : quand la parole fait le mur
Le mardi, 16 juin 2015
Dans le cadre de la manifestation NOMADE à Paris 3eme, l'artiste Régis Crozat a donné la parole aux visiteurs en leur offrant une palissade. (Voir l'article de ce blog du 3 mai dernier) Pour cette manifestation consacrée à la performance, c'est le public qui assurer cette performance en donnant vie à une parole spontanée sur la palissade vierge.
Lors du démontage de la palissade au terme du festival, les visiteurs pourront emporter s'ils le souhaitent les éléments de ce mur de paroles. Le bien commun deviendra alors la propriété privée de ceux qui saisiront cette opportunité.