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graffitis

Stanislawa Zacharko-Lagowska : les mots à la trace

  • Par
  • Le mardi, 07 juillet 2015

 

Stanislawa Zacharko-Lagowska

Cycle de photographies « Oeuvre de Dieu ! »

 

Cycle de photographies « Oeuvre de Dieu ! » de Stanislawa Zacharko a été réalisé d'une manière très spécifique. En 2011 pendant son séjour a Lvov en Ukraine en se promenant dans la ville artiste a aperçu un tract dont elle ne comprenait pas le contenu. Elle a été intriguée par deux mots agrandi fortement sur un fond rouge et blanc : БОЖΑ CПРΑΒΑ! (« Oeuvre de Dieu ! »). Pas très loin de sa découverte elle a trouvée un autre, un peu plus loin des autres. Elle les a suivi ...

 

 

 

Stanislawa Zacharko-Lagowska

artiste photographe, historienne d’art.

Née en 1958 a Przemysl. 1977-85

Etudes Supérieures à l’Université Jagellonne, Cracovie – histoire d’art, 2003/4 Etudes Supérieures «Gestion de la culture» à l'Institut des affaires publiques à l'Université Jagellonne.

Travaille en tant que de la galerie BWA à Kielce en Pologne, critique d’art, curateur de nombreuses expositions. Travail artistique : crée formes spatiales d'osier, mis en œuvre dans le plein air en Pologne et en Ukraine, les peintures, la photographie artistique. Membre de l'Association Nationale de Créateurs en Osier, l'Association Polonaise des Photographes d'Art, Association des Historiens de l'Art. Nombreuses expositions en Pologne et Ukraine.

Autant artiste photographe elle est fascinée par des enseignes, affiches, dépliants fixes
aux parois, des inscriptions, des graffitis.

« Ce sont des annonces, des messages envoyés par quelqu'un qui espère que les autres vont les lire, et comprendre d'une manière l'expéditeur veut être compris. Mais la rue et sa langue est une création en constante évolution, sans cesse en évolution : les signes et les annonces disparaissent laissant vides, espaces vides si facilement sombrer dans l'oubli. Affiches sont couverts par d'autres affiches, dépliants sont arrachées, de nouveaux mots, des taches de peinture et de projections ajouté à inscriptions graffiti.

Très souvent, les accidents et la destruction transforment les anciens messages en nouvelles : des mots simples, parties de visages, des signes mystérieux créent ambiguë, parfois des commentaires moqueur. La matière dégradée, couleurs délavées, structures de désintégration créent des images émanant beauté et l'harmonie d'une œuvre. Parties de textes et contextes aléatoires créent de nouveaux slogans. Privés de l'environnement de la rue par l'acte de la photographie, encadrée d'une manière spéciale, ils créent une nouvelle qualité dans la communication ; mis en un espace et juxtaposés qu'ils reçoivent le commentaire d'un auteur.

 

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Article transmis par la correspondante pur la Pologne du Festival La parole est d'Art : WELA

 

Régis Crozat : quand la parole fait le mur

  • Par
  • Le mardi, 16 juin 2015

Dans le cadre de la manifestation NOMADE à Paris 3eme, l'artiste Régis Crozat a donné la parole aux visiteurs en leur offrant une palissade. (Voir l'article de ce blog du 3 mai dernier) Pour cette manifestation consacrée à la performance, c'est le public qui assurer cette performance en donnant vie à une parole spontanée sur la palissade vierge.

Crozat nomade

Lors du démontage de la palissade au terme du festival, les visiteurs pourront emporter s'ils le souhaitent les éléments de ce mur de paroles. Le bien commun deviendra alors la propriété privée de ceux qui saisiront cette opportunité.

Crozat pallissade 3

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