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Blog "La parole du Festival"

Le blog de la semaine : Le fond de ma pensée

  • Par
  • Le mercredi, 03 février 2016

Le blog de la semaine

 

Le fond de ma pensée

http://laurent-noel.blogspot.fr/

Blog créé en 2009 par l'artiste Laurent Noël

Le blog de la semaine : L'art du temps

  • Par
  • Le jeudi, 28 janvier 2016

 

Le blog L'Art du temps

http://artdutemps.blogspot.fr/

 

L art du temps blog 1

  Blog de Virgnie Gimaray 

Professeur d'histoire de l'art,  Conférencière, Professeur d'histoire de l'art
Blog créé en 2009

 

 

 

Les mots d'UNTEL

  • Par
  • Le mardi, 26 janvier 2016
 

 Untel Villeurbanne

Rencontre / débat avec le groupe UNTEL

| 19:00
→ IAC
Présentation par le critique d'art Cyrille Bret, d'UNTEL, son histoire et son contexte de création et d'évolution au cours des années 70.
Soirée animée par Cyrille Bret, interrompue par les Mots d'UNTEL


Cyrille BRET
Professeur d'histoire de l'art à la HEAR depuis 2014 après avoir été ATER à l'université Lyon 2 et s'être occupé de médiation et de programmation culturelle pour l'Iac, le macLYON et la Biennale de Lyon, sa démarche historienne est nourrie par l'anthropologie et les sciences de la cognition. Ses recherches portent principalement sur les formes de rationalité esthétique, le pluralisme ontologique des œuvres d'art, et depuis peu sur les questions de globalisation artistique. Il est l'auteur d'un essai intitulé Robert Filliou et sa « recherche ». Les enjeux plasticognitifs de la Recherche sur l’origine, Québec, Inter éd., 2010. Il est également poète et/ou performeur, et participe à la revue BoXoN (Lyon) depuis 1998.

UNTEL
La Boîte UNTEL, Collection IAC, Rhône-Alpes est présentée dans l'exposition Collection'15 juqu'au 14 février 2016. En savoir plus
UNTEL est un groupe d’artistes constitué, à l’origine, de Jean-Paul Albinet, Philippe Cazal et Alain Snyers (Wilfrid Rouff prend la place d’Alain Snyers suite au départ de ce dernier en 1978) dont l’existence brève mais passionnée, de 1975 à 1980, a donné vie à de nombreuses actions dans l’espace public. Le dénominateur commun de ces actions est l’investigation du quotidien, investigation sociale et politique, à des fins critiques, très imprégnées des idées contestataires de mai 68 et de la pensée situationniste.
Le groupe effectue une analyse critique de la société dans ses contradictions et procède à une mise en oeuvre permanente de tous les moyens dont il dispose, en s’emparant des matériaux qui existent dans le quotidien et en réalisant des interventions dans l’espace urbain.
Les préoccupations et interrogations des artistes, insérées dans la réalité sociale, s’expriment et se visualisent par le choix et le traitement des supports (affiches, photographies, images, objets, notes, sons, etc.).

Le blog de la semaine : Une Dilletante

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  • Le jeudi, 21 janvier 2016

 

Le Blog Une Dilletante d'Elisabeth ITTI

 

http://elisabeth.blog.lemonde.fr/

Blog créé en 2006

Dilletante

 

" Je vis dans le sud du nord est de la France (vous me suivez ... Mulhouse) qui est le triangle d'or de la "Regio" entre les riches musées de France, de Suisse et d'Allemagne et à quelques 2 h 30 de Paris grâce aux TGV Est-Rhin-Rhône et TGV EST  et à l'aéroport de Bâle - Mulhouse, aux multiples compagnies low-cost.
Après avoir tenu pendant 3 ans le blog d'une association, j'ai décidé de prendre le clavier juste pour moi et mes lecteurs de hasard. Soyez les bienvenus, vos remarques, commentaires et appréciations enrichiront ces pages.
Pourquoi ce pseudo ? c'est en voulant rédiger un commentaire sur un blog où le rédacteur se définit comme "amateur d'art", il y a presque 10 ans, que j'ai essayé de me définir au plus juste, et c'est dilettante qui s'est imposé à moi, qui me caractérise le mieux, étant donné que je picore sans mesure, dans tous les arts."  Elisabeth ITTI

La méridienne de Jan Dibbets

  • Par
  • Le mardi, 19 janvier 2016

La méridienne de Jan Dibbets

« De 1893 à 1942 une statue en bronze de François Arago dominait la petite place de l'île de Sein, où le méridien de Paris coupe le boulevard Arago. Comme tant d'autres à Paris, cette statue fut fondue pendant la Seconde Guerre mondiale. Il n'en reste que le socle. Pour honorer la mémoire de François Arago, l'artiste néerlandais Jan Dibbets a conçu selon ses propres termes un "monument Imaginaire réalisé sur le tracé d'une ligne imaginaire, le méridien de Paris". »

Dibbets copie

Médaillon quai Conti Paris

Jusqu'en 1884, c'est le méridien de Paris qui fut, pour tous les marins français, le méridien origine, comme il le fut pour les géographes et les voyageurs. La « méridienne » de France passe par le centre de l'Observatoire de Paris et traverse la France du nord au sud, de Dunkerque à Perpignan.


Le moins monumental des monuments

Ce sont donc cent trente cinq médaillons en bronze de douze centimètres de diamètre, fixés au sol le long du méridien de Paris, entre le périphérique nord et le périphérique sud, traversant certains sites significatifs tels que le jardin du Luxembourg, le Louvre, le Palais RoyaÎ ou les abords de la place Pigalle qui servent de repère à cette ligne invisible, néanmoins repérable au sol par ces médaillons marqués du nom d'Arago ainsi que d'un N indiquant le nord et d'un S indiquant le sud orientés dans l'axe du méridien.
Ce "monument" en hommage à Arago  est assurément le moins monumental des monuments et donne à cette marque virtuelle qu'est un méridien une existence matérielle vérifiable dans un parcours complexe pour accéder à chaque médaillon à travers Paris. C'est au visiteur opiniâtre qu'il revient de se livrer à cet exercice de recherche à travers la capitale, pour reconstituer cette oeuvre en pointillés. N'ayant pas, à ce jour, effectué ce parcours du combattant amateur d'art, je n'ai pas pu vérifier l'information selon laquelle certains médaillons auraient disparu. Certaines photos montrent, en revanche, la dégradation dont souffrent parfois ces oeuvres.

Un de ces médaillons se trouve à proximité d'un autre monument : l'Institut et sa coupole, lieu honorifique par excellence. Les hommes en habits verts auraient ils foulé au pied par inadvertance l'hommage à Arago ? Le destin particulier de cette oeuvre étonnante est d'être agressée souvent par des pieds anonymes, indifférents, négligents. La notion de conservation dans l'art contemporaine connaît plus d'une anecdote, parfois saugrenue ou douloureuse.

Dibbets arago medaillon
La méridienne de Jan Dibbets, à la fois virtuelle et matérielle, doit causer quelques migraines au conservateur éventuel de cette oeuvre rare. Pour rivaliser avec le gigantisme de certains hommages monumentaux, Jan Dibbets oppose une oeuvre légère dont la virtualité rejoint celle de la convention humaine de la méridienne. 

 

                                                                                                                                                                                                                                                     Claude Guibert

Le blog de la semaine : Marie de Paris-yafil

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  • Le jeudi, 14 janvier 2016

Nouvelle rubrique du blog du festival: chaque semaine, découverte d'un blog sur l'art. Les blogs occupent désormais une place éminente dans l'espace de  la parole sur l'art.

 

Cette semaine le blog de Marie deparis-yafil 

 

http://mariedeparis-yafil.over-blog.com/

 

 

Blog deparis

 

Blog créé en 2009 par marie deparis, critique d'art et commissaire d'exposition.

 

Jacques Villeglé : de A à Z

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  • Le lundi, 11 janvier 2016

Alphabet villegle

Jacques Villeglé

Qu'est-ce que l'alphabet socio-politique ? Jacques Villeglé, saisi par un graffiti dans le métro, l'a développé dès 1969 : « Nixon rendait visite à Charles de Gaulle. Il y avait des « Nixon atome » écrits partout sur les murs de Paris. Dans le métro, je vois un Nixon, avec le N formé des trois flèches socialistes berlinoises de 1930, le I, c'était la croix de Lorraine, le X la croix gammée, le O un cercle méditerranéen avec la croix celtique à l'intérieur et à nouveau pour le N, les trois flèches. Je me suis dit, c'est formidable, parce que ça montre l'animal politique ».

Cet alphabet n'a intéressé le monde de l'art qu'à partir des années 2000. Avant cette date, l'artiste déclare avoir dû quémander auprès de ses commanditaires pour placer quelques uns de ces signes dans ses affiches ou fresques : le temps peut-être que les coutures de l'Histoire au XXe siècle soient moins apparentes, coutures dont ces sigles forment les fils colorés, dont ils révèlent soit une tragédie, soit un système idéologique. Le but de Villeglé est de collecter ces signes pour faire trace : « je suis un témoin de notre époque». C'est ce qui a séduit Christian Olivier : « j'aime ce graphisme dans l'écriture de Jacques. C'est quelqu'un d'engagé dans l'art, mais aussi au niveau de la société et politiquement. Toutes ses images ont une application sociale et politique, ça me parle beaucoup ».

Désormais, c'est à cet alphabet que Jacques Villeglé se consacre, car il s'agit d'une écriture en continuelle modification. Il révèle à nos yeux les haines actives, pose côte à côte le @ et le croissant marxiste, réinvente un rébus du XVIIe siècle sur la religion, ou joue avec les figures mythologiques hybrides de la sirène et du centaure. Il ne s'agit pas d'approuver l'un ou l'autre de ces signes, mais bien de révéler nos vies humaines, et souvent nos propagandes. Villeglé parle de « guérilla des signes » à leur sujet : ils se font la guerre entre eux, ils nous font la guerre à nous qui oublions trop vite, et les O explosent comme des bombes. Si cet alphabet dérange le réel, c'est pour en désamorcer les sigles, nous alerter aussi, et renforcer le pouvoir graphique de l'écriture qui en devient énigmatique. C'est une mise à plat de toutes nos croyances, pour ne pas « effacer ce qui a été important dans notre vie », nous dit Villeglé. Sur ses choix esthétiques, il ajoute : « il ne faut pas banaliser et il ne faut pas provoquer. Je comprends que les gens soient quelques fois choqués, mais il faut raconter notre Histoire sans gommer ce qui ne nous plaît pas ». (source BBC news)

Villegle

Jacques Villeglé

Jack Pierson : le poids des mots

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  • Le lundi, 11 janvier 2016

 

 

PiersonJack Pierson
 

Né à Plymouth dans le Massachusetts en 1960, Jack Pierson est un photographe et artiste américain. Il étudia au Massachusetts College of Art de Boston. Son travail se compose à la fois de photographies mais aussi de collages, installations, dessins ou encore de livres d'artiste. Sa série Self Portrait fut exposée lors de la biennale du Whitney Museum of American Art en 2004 mais on peut aussi trouver ses œuvres dans plusieurs grands musées internationaux. Jack Pierson partage son temps entre New York et son studio situé dans le désert sud-californien, près du parc national de Joshua Tree. Plusieurs célébrités sont déjà passées devant son objectif telles que Michael Bergin, Naomi Campbell, Snoop Dogg, Brad Pitt ou encore Antonio Sabato Jr..

 

Pierson dreams

Pilobolus, le corps de la Lettre

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  • Le mardi, 29 décembre 2015

Pilobolus

 

Collectif dont le nom évoque un champignon (pilobolus), la compagnie est créée par quatre danseurs du Dartmouth College influencés par le travail d'Alwin Nikolais. La compagnie met en avant les qualités athlétiques de la danse, sur l'illusion et sur la malléabilité des corps.La compagnie reçoit en 2000 un American Dance Festival Award pour l'ensemble de ses productions, une première pour une troupe de danse Elle donne de nombreux spectacles, aussi bien aux U.S.A. que lors de tournées internationales, et s'est produite en mars 2012 à Paris aux Folies Bergère, dans le spectacle de danses d'ombres Shadowland.

 

Pilobolus2

Société réaliste : l'art au pied de la lettre

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  • Le mardi, 01 décembre 2015

Societe realiste2

Vue de la première exposition de Société Réaliste, «IGM = 1 : MDCCLXXIX» à la Karton Galéria, Budapest, 2005
Organisée pour la Karton Galéria de Budapest avec Thomas Baldner, cette exposition rend hommage à Restif de la Bretonne et sa pratique du journal intime graffité sur les mûrs de l’Ile Saint-Louis entre 1779 et 1789. L’inscription  centrale, «Grammae», était composée de 40 graffitis et calligrammes inscrits en 11 langues différentes.
 

Société Réaliste est une coopérative artistique fondée par Ferenc Grof (1972) et Jean-Baptiste Naudy (1982 développant plusieurs recherches parallèles sur les modèles de marketing et l’économie de l’art, les institutions européennes et leur politique d’immigration, la politique de l’espace, les institutions et l’histoire de l’art.
Le travail de Société Réaliste s'articule autour de l'appropriation et du détournement d'outils de communications des figures de pouvoir (cartes, emblèmes, enseignes, architectures...). Par des systèmes de confrontations symboliques, leur travail affirme un regard critique sans jamais afficher une critique frontalement dénonciatrice.
En opérant de subtils rapprochements, des extrapolations, des interprétations statistiques ou des surimpressions, leurs œuvres donnent à voir des évolutions historiques, des «tendances» et produisent un ensemble d'outils de lisibilité du monde contemporain.
Ils sont notamment les auteurs de Transitioners (bureau de tendances, spécialisé dans les transitions politiques), Cabinet Société Réaliste Conseil (agence internationale de conseil législatif dont la mission est d’aider les parlements à créer et maintenir des législations compétitives), Ministère de l’architecture (administration et unité de production vouée à travailler à différents aspects de la politique de l’espace), Artist Pension Trust (programme d’investissement procurant aux artistes des opportunités de placement financier à long terme par la contribution collective de leurs œuvres).


Societe realiste

Palais de Tokyo Paris :" I ♥ John Giorno"

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  • Le lundi, 23 novembre 2015

Giorno2

John Giorno (né en 1936) est une figure majeure de l’underground new yorkais des années 1960 et de la Beat Generation, où il a nourri sa poésie de la méthode du cut up et a composé ses premiers poèmes sonores. Afin de rendre la poésie accessible à tous, il a fondé dès 1965 « Giorno Poetry Systems », label qui a édité une quarantaine d’albums, et « Dial-a-poem » en 1968, un service poétique par téléphone proposant des poèmes audio.

Reconnu comme l’un des poètes les plus influents de sa génération, John Giorno n’a cessé de faire déborder son œuvre du livre. Dans les nouveaux espaces du Palais de Tokyo, il intervient sur la surface des murs avec un nouveau chapitre de ses Poem Paintings, réalisés à partir de courts extraits de ses textes. Ces phrases elliptiques sont projetées en grandes lettres sur la surface d’une toile ou d’un mur pour réaffirmer, par un jeu de couleurs et de formes, toute leur force d’expression.

Le poème, déplacé hors de la page, est confronté à de nouveaux contextes. Cette poésie visuelle, qui fait résonner l’acidité du verbe à des couleurs stridentes, devient à son tour espace pictural. L’écriture se fait alors dessin et le mot, image.

(source : Palais de Tokyo)

 
 
Giorno
 
Palais de Tokyo Paris
 
28/09/2012 - Fin indeterminée
 

 

Grim Team : " Fluctuat nec mergitur "

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  • Le mercredi, 18 novembre 2015

 

Grim team

Quai Valmy Paris 16 Novembre 2015

 

" Après la place de la République, le quai de Valmy. Les grapheurs parisiens du collectif Grim Team ont réalisé une nouvelle fresque géante ce lundi soir sur laquelle on peut lire en lettres blanches sur fond noir la devise latine de Paris : Fluctuat nec mergitur (Battu pas les flots mais ne coule pas).
A l’aide d’une nacelle, ils ont entièrement recouvert le mur pignon qui fait face au café Prune, le long du canal Saint-Martin (Xe). «On n’a trouvé que ces mots collaient parfaitement l’actualité», explique Chaze, membre du collectif, surpris de voir que la première fresque, peinte samedi place de la République, est devenue un point de recueillement ou des anonymes affluent pour déposer bougies et petits mots. De nombreux Internautes se sont également réappropriés la célèbre devise."

Source : La Parisien 16 Novembre  2015

 

Paris

Place de la République Paris 16 novembre 2015

Untel : L'art d'être touriste

  • Par
  • Le dimanche, 08 novembre 2015

 

Untel chemise

 

Après LA BOÎTE UNTEL puis LE SAC UNTEL et son succès à la FIAC en 2013, mfc-michèle didier demande au groupe UNTEL de réactiver sa performance Touriste de 1978. Cette dernière consistait, pour les trois membres du groupe UNTEL, à déambuler dans les rues d’une ville pour se faire prendre en photo en duo par un passant, cette action étant simultanément documentée par le troisième compère. Ils étaient chacun affublés d’un costume «Touriste», un ensemble veste-pantalon de peintre en bâtiment blanc et tee-shirt, l’ensemble sérigraphié et badgé du mot touriste. Les trois costumes d’époque seront les pièces maîtresses de l’exposition.

UNTEL est un groupe d’artistes constitué de Jean-Paul Albinet, de Philippe Cazal et d’Alain Snyers (remplacé en 1978 par Wilfrid Rouff). Son existence brève mais passionnée, de 1975 à 1980, a donné vie à de nombreuses actions dans l’espace public, notamment la reconstitution au Grand Palais du Déjeuner sur l’herbe d’après Manet à l’occasion du Salon des artistes français (1975); Fashion Show, défilé de mode simulé dans la Grande Galerie du Louvre en tenue de Touriste (1978) et de nombreuses interventions polémiques dans plusieurs villes en France.

Le dénominateur commun de ces actions est l’investigation du quotidien – investigation sociale et politique – à des fins critiques, imprégnée des idées contestataires issues de mai 68 et de la pensée situationniste.

Untel tourist color web

Galerie:

mfc-michèle didier 
66 rue Notre-Dame de Nazareth
75003 Paris, France

Exposition du 20 novembre 2015 au 16 janvier 2016
Vernissage le jeudi 19 novembre 2015

Radoslaw Nowakowski : l'architecture de mots

  • Par
  • Le mardi, 27 octobre 2015

Nowakowski 5

Radek Nowakowsk

 

"J'ai étudié l'architecture, mais je ne construis pas des maisons, je construis des livres : je les imagine, écris, traduis, dessine, édite, imprime, relie... Je les construis avec la conscience que les mots signifient, sonnent, que chaque lettre est d'abord une image et n'a jamais  cessé d'être une image. La signification des paroles  peut dépendre de la manière dont elles sont prononcés – le sens des mots peut dépendre aussi  de la manière dont  ils sont écrits ou imprimés."

                                                                                                         Radek Nowakowski

Nowakowski 4

Radek Nowakowsk

Radoslaw Nowakowski (né en 1955) écrivain, voyageur, traducteur, musicien

Auteur de plusieurs travaux personnels (Kartkograficzny traité, Queue Elephant, Hasa Rapasa et cycles: Indescribably monde et la Chronique secret Sabina) et de 10 mètres de la rue Sienkiewicz à Kielce. La plupart de ses livres sont écrits en trois langues: polonais, anglais et l'espéranto. Ses livres ont été présentés à des expositions dans plusieurs pays sont également présents  dans les collections de nombreuses bibliothèques prestigieuses dans le monde. Il est l'auteur du roman hypertexte fin du monde selon Emeric (Ha! Art Corporation, Cracovie 2005).
 

 

Source: Wela, correspondante en Pologne du Festival La Parole est d'Art

Isabelle Jobard : pour une poétique culturelle de la ville

  • Par
  • Le lundi, 12 octobre 2015

 

Jobard 3

Isabelle Jobard

Artiste autodidacte, enseignante, comédienne, puis scénographe, se consacre à son art depuis bientôt 30 ans, en  développant un travail plastique  personnel, singulier  et vivant.
De 1980 à 1990, alterne l’enseignement, la création en Cie (théâtre d’objet), et débute une activité de scénographe au Musée d’Archéologie de Lons-le-Saunier. Dessine depuis toujours et use ses crayons de couleurs en proposant des travaux d’illustrations (édition et expo). Après une longue période (années 1990) consacrée à l’objet en association avec Véronique Bretin, architecte (Toutunpoème, collection d’objets singuliers pour la maison diffusée internationalement), reprend en 2000 son parcours de plasticienne  en solo.
En 2005, reçoit le soutien de la Drac Franche-comté avec une aide à la création, pour l’exposition « rimages-mirages » ( installation et images).

« Inscrivant sa démarche dans la continuité des Nouveaux Réalistes, son travail artistique élabore une poétique libre des objets du quotidien.  Son regard s’attache  à l’expression de leur plastique et à la polysémie de leur sens pour créer des « mises en jeu » scénographiques. La poésie se lie à l’humour dans des installations qui interrogent et se jouent du vécu humain comme d’une pièce de théâtre. Multipliant les ateliers avec le public dans le cadre des classes à PAC (Projet Artistique et Culturel) et laissant certaines de ses oeuvres à l’intervention des passants, l’artiste souhaite ouvrir les sens de chacun à sa perception plastique des choses. Intimiste et ludique, Isabelle Jobard fait partie de ces artistes qui conçoivent l’œuvre artistique par l’échange humain qui en résulte. »
Extrait du dossier de presse du pavé dans la mare, centre d’art contemporain à Besançon.

Jobard 5

Festival La parole est d'Art : la parole ne s'use que si l'on ne s'en sert pas

  • Par
  • Le jeudi, 08 octobre 2015

Logo festival 3 copie

 

Il y a tout juste un an le projet du festival La parole est d'Art faisait son apparition publique afin de promouvoir  l'expression d'une parole sur l'art à travers toutes ses composantes. Artistes, agents de médiation, journalistes, curators, bloggeurs, conservateurs, galeristes, collectionneurs, enseignants, tous participent à ce discours éclaté en expressions multiples et cependant attaché à une même préoccupation : contribuer à l'épanouissement de l'art de leur temps dans un esprit de liberté.
Force est de constater que cette parole sur l'art subit des assauts multiples : nombreuses fermetures de centres d'art, destructions ou détériorations d'œuvres d'artistes dans l'espace public, attaques outrancières sur certains médias au sujet de l'art de notre temps.
Les tentatives se multiplient dans le domaine de l'art contemporain pour remettre en question ce qui fait la nature même de cette parole : l'ouverture d'esprit, la remise en cause des tabous, des interdits, bref la capacité de concevoir une pensée libératrice. Cette parole sur l'art, dans toutes ses composantes, constitue finalement un marqueur social et les tentatives pour la disqualifier voire la réduire sont autant d'atteintes à la création. La parole sur l'art, comme l'art, a besoin de cet oxygène : la liberté.

Le projet du festival La parole est d'Art souhaite affirmer, dans ce contexte difficile, la raison d'être de ces paroles multiples qui sont parties prenantes de cet exercice de liberté.
Aussi, tous ceux pour qui cet espace représente une impérieuse nécessité peuvent manifester leur propre parole en s'exprimant sur tous les aspects de cette parole sur l'art : témoignages sur le atteintes à cette parole, manquements à cette liberté dont ils ont pû avoir connaissance ou être touchés, suggestions sur les modalités possibles de cette expression.C'est une chaîne de liberté qui peut naître de vos apports, soit en le adressant sur la page contact du site du Festival,

http://pantalaskas.e-monsite.com/contact/demande-de-renseignements.html

soit en les exprimant spontanément sur la page Facebook du site et en le relayant sur les réseaux sociaux :

https://www.facebook.com/Festival-La-parole-est-dArt-847869151891318/timeline/

Avant même que soit possible concrètement la réalisation de ce festival, c'est l'expression elle même qui peut créer cet espace de liberté : la parole ne s'use que si l'on ne s'en sert pas

                                                                                                                                                                                                                   Claude Guibert


 

 

Stanislawa Zacharko-Lagowska : les mots à la trace

  • Par
  • Le mardi, 07 juillet 2015

 

Stanislawa Zacharko-Lagowska

Cycle de photographies « Oeuvre de Dieu ! »

 

Cycle de photographies « Oeuvre de Dieu ! » de Stanislawa Zacharko a été réalisé d'une manière très spécifique. En 2011 pendant son séjour a Lvov en Ukraine en se promenant dans la ville artiste a aperçu un tract dont elle ne comprenait pas le contenu. Elle a été intriguée par deux mots agrandi fortement sur un fond rouge et blanc : БОЖΑ CПРΑΒΑ! (« Oeuvre de Dieu ! »). Pas très loin de sa découverte elle a trouvée un autre, un peu plus loin des autres. Elle les a suivi ...

 

 

 

Stanislawa Zacharko-Lagowska

artiste photographe, historienne d’art.

Née en 1958 a Przemysl. 1977-85

Etudes Supérieures à l’Université Jagellonne, Cracovie – histoire d’art, 2003/4 Etudes Supérieures «Gestion de la culture» à l'Institut des affaires publiques à l'Université Jagellonne.

Travaille en tant que de la galerie BWA à Kielce en Pologne, critique d’art, curateur de nombreuses expositions. Travail artistique : crée formes spatiales d'osier, mis en œuvre dans le plein air en Pologne et en Ukraine, les peintures, la photographie artistique. Membre de l'Association Nationale de Créateurs en Osier, l'Association Polonaise des Photographes d'Art, Association des Historiens de l'Art. Nombreuses expositions en Pologne et Ukraine.

Autant artiste photographe elle est fascinée par des enseignes, affiches, dépliants fixes
aux parois, des inscriptions, des graffitis.

« Ce sont des annonces, des messages envoyés par quelqu'un qui espère que les autres vont les lire, et comprendre d'une manière l'expéditeur veut être compris. Mais la rue et sa langue est une création en constante évolution, sans cesse en évolution : les signes et les annonces disparaissent laissant vides, espaces vides si facilement sombrer dans l'oubli. Affiches sont couverts par d'autres affiches, dépliants sont arrachées, de nouveaux mots, des taches de peinture et de projections ajouté à inscriptions graffiti.

Très souvent, les accidents et la destruction transforment les anciens messages en nouvelles : des mots simples, parties de visages, des signes mystérieux créent ambiguë, parfois des commentaires moqueur. La matière dégradée, couleurs délavées, structures de désintégration créent des images émanant beauté et l'harmonie d'une œuvre. Parties de textes et contextes aléatoires créent de nouveaux slogans. Privés de l'environnement de la rue par l'acte de la photographie, encadrée d'une manière spéciale, ils créent une nouvelle qualité dans la communication ; mis en un espace et juxtaposés qu'ils reçoivent le commentaire d'un auteur.

 

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Article transmis par la correspondante pur la Pologne du Festival La parole est d'Art : WELA

 

Isabelle Jobard : les grands mots

  • Par
  • Le lundi, 29 juin 2015

Les grands mots

 "Les grands mots" image collectif "va et vient" Musée des beaux arts de Lons le Saunier 2007  

 

 

 

Est-on dans un livre, un hall, un musée, un cerveau, un code, une mémoire, un programme, un projet ?

Isabelle Jobard

Artiste autodidacte, enseignante, comédienne, puis scénographe, se consacre à son art depuis bientôt 30 ans, en  développant un travail plastique  personnel, singulier  et vivant.
De 1980 à 1990, alterne l’enseignement, la création en Cie (théâtre d’objet), et débute une activité de scénographe au Musée d’Archéologie de Lons-le-Saunier. Dessine depuis toujours et use ses crayons de couleurs en proposant des travaux d’illustrations (édition et expo). Après une longue période (années 1990) consacrée à l’objet en association avec Véronique Bretin, architecte (Toutunpoème, collection d’objets singuliers pour la maison diffusée internationalement), reprend en 2000 son parcours de plasticienne  en solo.
En 2005, reçoit le soutien de la Drac Franche-comté avec une aide à la création, pour l’exposition « rimages-mirages » ( installation et images).

« Inscrivant sa démarche dans la continuité des Nouveaux Réalistes, son travail artistique élabore une poétique libre des objets du quotidien.  Son regard s’attache  à l’expression de leur plastique et à la polysémie de leur sens pour créer des « mises en jeu » scénographiques. La poésie se lie à l’humour dans des installations qui interrogent et se jouent du vécu humain comme d’une pièce de théâtre. Multipliant les ateliers avec le public dans le cadre des classes à PAC (Projet Artistique et Culturel) et laissant certaines de ses oeuvres à l’intervention des passants, l’artiste souhaite ouvrir les sens de chacun à sa perception plastique des choses. Intimiste et ludique, Isabelle Jobard fait partie de ces artistes qui conçoivent l’œuvre artistique par l’échange humain qui en résulte. »
Extrait du dossier de presse du pavé dans la mare, centre d’art contemporain à Besançon.

Jobard la question

 

Sam Dougados : les mots au fil de l'eau

  • Par
  • Le mardi, 23 juin 2015

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Aujourd’hui Sam Dougados focalise son travail sur une forme d’art relativement peu connue et répandue : le land art et l’art environnemental. Il réalise des fresques à l’aide unique d’un râteau sur la plage. Cette discipline du land art qu’il aime appeler « beach art » en comparaison au street art par sa nature impulsive, gratuite et son appropriation d’un lieu commun « la plage » qu’il affectionne particulièrement. Ce lieu lui permet de s’exprimer sur un immense espace qu’aucun autre médium n’est capable de fournir. Ces performances en pleine nature (il en réalisa également sous d’autres formes) n’ont pas de cadre, pas de limite mis à part celle du temps. Ses œuvres éphémères ne durent que quelques heures, le temps d’une marée qui lui laisse pour le lendemain « une toile » vierge. Ce travail éphémère permet de transformer pendant un court moment, un espace commun et connu et d’y apporter un nouveau regard, une réflexion pour ceux qui veulent regarder plus loin que leur serviette. C’est aussi un moment riche en émotions pour l’artiste, lorsqu’il commence à tracer ses fresques de plusieurs centaines de m² sur cet immense espace vierge. Un corps à corps avec la nature s’installe. La lumière n’est jamais la même, le sable bouge, le son des vagues, l’odeur des embruns et les goûts iodés de l’océan apportent une autre dimension à ce processus de création!

Ce travail est double car avant que la marée n’efface ses fresques,  il les photographie sous plusieurs angles, essayant de capter des instants particuliers où les baigneurs, les enfants s’approprient son travail pour en donner un nouveau sens et l’artiste après un passage sur ordinateur de ses clichés,  les imprime sur aluminium brossé pour la texture et la luminosité particulière qui s’en dégage. Une histoire s’installe alors, cette fresque se transforme, une atmosphère poétique se fixe sur cette nouvelle image pour créer une deuxième œuvre, pérenne cette fois.

Toujours dans l’univers de l’art environnemental et du Land-Arts Sam conçoit des installations avec et dans la nature. Ce qui l’intéresse dans ce travail, est de mettre en relation l’art et l’environnement, que ce dernier prenne part à ses œuvres. Comme notamment avec l’œuvre «I NEED», installée sur l’étang du château d’Arsac, qui dialogue avec l’élément (l’eau et son reflet) pour pouvoir exister. Dans son enrichissement personnel, Sam aime le partage et il essaie de multiplier les performances avec d’autres artistes de différents univers comme il a pu le faire avec des musiciens ou des peintres. (source : site de l'artiste)

Régis Crozat : quand la parole fait le mur

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  • Le mardi, 16 juin 2015

Dans le cadre de la manifestation NOMADE à Paris 3eme, l'artiste Régis Crozat a donné la parole aux visiteurs en leur offrant une palissade. (Voir l'article de ce blog du 3 mai dernier) Pour cette manifestation consacrée à la performance, c'est le public qui assurer cette performance en donnant vie à une parole spontanée sur la palissade vierge.

Crozat nomade

Lors du démontage de la palissade au terme du festival, les visiteurs pourront emporter s'ils le souhaitent les éléments de ce mur de paroles. Le bien commun deviendra alors la propriété privée de ceux qui saisiront cette opportunité.

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